mercredi 27 mars 2013

B comme Bénin

C'est pas malin.


Contrairement à ce que pourrait laisser penser le titre, je ne suis pas allée en Afrique mais quelques lignes y seront néanmoins consacrées. J'ai tout de même fait du tourisme, visitant les principaux lieux de la ville ayant trait à la francophonie aujourd'hui. 

A l'initiative de cette randonnée urbaine, l'Institut Français, avec le soutien de partenaires institutionnels et privés. C'est donc de bonne heure ce matin que notre équipe s'est mise en route, questionnaire en main, T-shirt sérigraphié Institut Français et casquette TV5 Monde sur la tête (malgré l'absence notoire de soleil, nous avons été sponsorisés des pieds ou presque à la tête!) pour arpenter toute la journée, sous la pluie, les rues de la capitale dans le cadre du 6ème Rallye francophone de Bulgarie et toujours dans le cadre du mois de la Francophonie. Pour rappel, nous fêtons cette année les 20 ans de l'adhésion de la Bulgarie à l'OIF.

Illustration: L'équipe "Bénin"
Source: Photo. perso.
A la tête de l'équipe représentant le Bénin, j'étais donc chargée d'encadrer une horde d'ados bruyants mais motivés du Lycée n°18 "William Gladstone" (par souci d'impartialité j'ai préféré ne pas concourir avec mes propres élèves.). Ce jeu de piste, organisé par l'Institut Français avec l'aide des stagiaires (comprendre ma collègue et moi-même, pour la rédaction des questions et le choix de l'itinéraire) nous a mené de la Résidence de Suisse à la librairie Colibri en passant par la plupart des lieux ambassadeurs de la culture francophone (boulangerie Pain de Paris, parfumerie L'Occitane et Yves Rocher, boutiques Lindt, Cartier et le Coq Sportif, supermarché Carrefour sans oublier la Résidence de France, l'Institut français et sa médiathèque.). 



Ci-après les pires et les meilleurs moments de cette promenade de près de quatre heures:

Aspects négatifs

- La pluie, continue, quasi incessante, entre bruine et averse. Vraiment pas agréable de marcher dans les flaques, de glisser sur les pavés mouillés et surtout d'avoir les pieds trempés toute la journée. Les enfants et moi-même étions littéralement gelés. Je peux prédire sans trop me tromper que l'un de nous sera bientôt enrhumé!

- L'absence de pause déjeuner, comme souvent en Bulgarie où personne n'attache d'importance à l'horaire des repas. Le temps imparti pour remplir le questionnaire nous laissait jusqu'à 14H15. Nous avons donc pris un encas léger. J'ai pour ma part essayé tant bien que mal de les dissuader d'aller manger (ou plutôt s'empoisonner) dans un fast food et me suis contentée de les regarder manger. Résultat: à 17 heures je n'avais toujours rien avalé.

- L'absence de fair-play chez certains candidats qui ont trouvé rusé de cacher DVD, livres et magazines nécessaires pour répondre aux questions ou ne se gênait pas de nous narguer voire insulter.

Aspects positifs

- L'accueil qui nous était réservé par Madame L'Ambassadeur de Suisse et son équipe. Je tiens à la remercier pour sa disponibilité et sa générosité, avec à la clé, une pochette surprise contenant divers petits cadeaux aux couleurs de la Suisse; des barres chocolatés et une tasse de chocolat chaud du célèbre lapin brun, appréciable quand on est frigorifiés et qu'on a zappé le petit déjeuner. 

- La motivation des ados, malgré la météo! Malgré leur petit niveau en français ils avaient le souci de bien faire, se sont appliqués pour rédiger leurs réponses (non sans difficulté pour orthographier certains mots, "grenouille" notamment, qui pour la petite anecdote, nous a été mimé avec brio par la directrice des cours de l'Institut Français!) et n'ont cessé de s'encourager les uns les autres à grands coups de "Haïdé ! Allez!".

- L'apport de cette journée qui a rapproché les lycéens, leur a donné envie de poursuivre leur apprentissage du français, leur a permis de découvrir de nouveaux lieux dans leur ville et qui nous a permis à tous, moi compris, d'en apprendre davantage sur la francophonie est donc globalement positif. Désormais la démographie de la Suisse, le rôle de la France en Bulgarie, le palmarès des sportifs français, les nouveaux talents de la scène musicale francophone ou encore les ingrédients de la sauce mojo n'ont plus aucun secret pour nous !

Illustration: Pause "Nesquick" chez les Suisses
Source: Photo. perso

Enfin, parce que vous vous demandez sans doute qui a remporté cette compétition, voici les résultats. Il n'y a pas un gagnant mais deux ex æquo, à savoir l'équipe du Lycée n°9 "Alphonse de Lamartine" et celle du Lycée Banque et Commerce... Ceux qui suivent ce blogue, auront noté qu'il s'agit des deux établissements secondaires où j'enseigne. Comme toujours, la remise des prix s'est effectuée en présence de S.E.M. L'Ambassadeur P. Autié qui a tenu à féliciter et à remercier tous les candidats ainsi que leurs enseignants qui ont participé malgré un temps non pas français mais très anglais. 

Pour terminer je tiens à remercier tous les élèves et professeurs des lycées sofiotes, toute l'équipe de l'Institut Français ainsi que les partenaires impliqués dans ce projet et je me dois de décerner une médaille en chocolat (Suisse, belge ou français bien entendu!) à ma collègue et amie française qui se reconnaîtra si elle passe par là. Mention spéciale à un autre français posté sur le boulevard Vitosha et qui a attendu les équipes sous son parapluie toute la journée. 

Vive le français, vive la francophonie et vive la Bulgarie sous la pluie !

4 commentaires:

  1. interessant la maniere de faire ton recit.

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  2. merci nouveau lecteur !
    je suis fatiguée donc je suis persuadée qu'il y a plein de fautes de frappe et de langue.

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  3. Super article Brigitte.
    Malgré la pluie, on s'est quand même bien amusés.
    Pour ce qui est des gens enrhumés, j'en suis.
    Vive la francophonie :)

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    1. Tu me donneras quelques photos à l'occasion :)

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